Le mal méconnu des dirigeants : la solitude au sommet

Ecris par
Louis-Marie GUILLAUME
Publié le
13/5/2025

On parle souvent de la pression, des décisions difficiles, de la résilience attendue chez les dirigeants. Mais un sujet reste largement tabou : la solitude. Et pourtant, c’est l’un des fardeaux les plus lourds à porter.

Être leader : entre admiration et isolement

De l’extérieur, un dirigeant inspire confiance, incarne la stabilité, prend les décisions et rassure les équipes.

  • Les investisseurs attendent des réponses claires et fermes.
  • Les collaborateurs recherchent de l’écoute, du soutien et une vision.
  • La famille, elle, mérite d’être préservée des tensions professionnelles.

Mais dans cette posture de pilier, à qui parler sans crainte d’inquiéter, de fragiliser son image ou de semer le doute ? Derrière la posture du leader se cache souvent un silence pesant, une absence d’espace pour exprimer les doutes ou la fatigue.

Demander de l’aide : un tabou à briser

De nombreux dirigeants partagent cette croyance erronée : demander de l’aide serait un aveu de faiblesse. Au contraire, c’est souvent un signe de lucidité et de maturité.
Les plus solides ne sont pas ceux qui s’isolent, mais ceux qui savent s'entourer :

  • D’un cercle de confiance pour challenger les idées sans jugement.
  • De pairs pour partager les expériences vécues à un niveau équivalent.
  • De mentors ou coachs pour prendre du recul stratégique et émotionnel.

3 conseils concrets pour ne pas rester seul

1. Créer un cercle de pairs

Rejoindre un groupe de dirigeants (club, mastermind, réseau professionnel) permet de sortir de l’isolement et de confronter ses idées dans un cadre bienveillant et confidentiel.

2. S’autoriser la vulnérabilité

Partager ses doutes avec des personnes de confiance ne fait pas perdre en crédibilité. Cela humanise le leadership et renforce l’engagement des équipes.

3. Se faire accompagner

Coach professionnel, psychologue, mentor… être écouté par un tiers neutre permet de retrouver de la clarté, de l’énergie, et de prendre de meilleures décisions.

Conclusion : Un dirigeant n’a pas à porter seul le poids du monde

La force d’un dirigeant ne se mesure pas à sa capacité à tout endurer seul, mais à son aptitude à faire confiance aux bonnes personnes au bon moment.
La solitude ne doit plus être la norme. Il existe des solutions, des espaces de parole, des ressources. Encore faut-il accepter de les saisir.

Envie d’échanger avec des pairs ?

Parce que chaque dirigeant mérite d’être entouré, un espace d’échange peut tout changer. Parlons-en.

Louis-Marie GUILLAUME

Louis-Marie GUILLAUME

« Avoir un but, trace la vie » LAO TSEU

Conduite du changement

Le mal méconnu des dirigeants : la solitude au sommet

Publié le
14/5/2025
Louis-Marie GUILLAUME

Louis-Marie GUILLAUME

« Avoir un but, trace la vie » LAO TSEU

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