Dirigeants : faire face aux réalités, tout en restant déterminé à survivre

Ecris par
Tanguy DELAMARE
Publié le
19/3/2020

Paradoxe de Stockdale et guerre du Vietnam

Dans le livre Good to Great, Jim Collins nous expose le paradoxe de Stockdale, du nom de l’amiral  américain Jim Stockdale détenu 8 ans et torturé pendant la guerre du Vietnam.

https://www.amazon.fr/Good-Great-Jim-Collins/dp/0712676090

Lors qu’il vit l’horreur tous les jours, il remarque que ceux qui meurent sont toujours les plus optimistes.

On sortira à la Noël, on sortira à Pâques, on sortira à l’été

Ces personnes ne parlaient pas des difficultés, ne disaient pas qu’elles risquaient de mourir, mais restaient foncièrement optimistes en espérant que le difficultés disparaîtraient. Et quand ils ont finalement été contraints de faire face à la réalité , c’était devenu trop difficile  et ils ne pouvaient pas y faire face.

Ceux qui ont survécu au contraire, sont ceux qui ont affronté la réalité des faits, les risques encourus, l’horreur du quotidien. Ils ont veillé au moral des troupes, mis en place des stratégies pour résister aux tortures et ont gardé en eux la détermination de s’en sortir.

Qu’est-ce que le paradoxe de Stockdale nous apprend dans le contexte de la crise actuelle ?

Qu’est-ce que le paradoxe de Stockdale nous apprend dans le contexte de la crise actuelle ?

Le Paradoxe de Stockdale nous apprend qu’il ne faut pas nier la réalité : poser clairement les choses, décrire la situation, affronter la réalité, nommer les risques jusqu’au scénario le plus catastrophique.

Concrètement, ne pêchez pas par optimisme au moment de construire vos scénarios, ni dans les évolutions de votre chiffre d’affaires, ni dans la gestion des vos factures clients, ni dans les flux de trésorerie, ni dans la durée potentielle de cette crise.

Préparez vous au pire.

Visualisez et projetez vous dans ce scénario du pire. Brainstormez avec vos équipes sur les moyens à disposition ou à inventer pour tenir le temps qu’il faudra. Élaborez des stratégies de contournement.

Ensuite et seulement après avoir survécu au scénario du pire, travaillez sur les scénarios plus optimistes.

Enfin, travaillez sur votre rebond, l’après crise et comment vous pouvez en sortir renforcé.

Tanguy DELAMARE

Tanguy DELAMARE

« Le pessimiste se plaint du vent, l'optimiste attend que le vent tourne, le leader ajuste les voiles » John Maxwell

Gestion de crise

Dirigeants : faire face aux réalités, tout en restant déterminé à survivre

Publié le
18/3/2024
Tanguy DELAMARE

Tanguy DELAMARE

« Le pessimiste se plaint du vent, l'optimiste attend que le vent tourne, le leader ajuste les voiles » John Maxwell

Autres articles conseillés

Visconti Partners vous présente ses conseils, inspirations, et cas d’application pour vous aider à libérer votre potentiel et celui de votre entreprise

Voir tous les articles

Autres podcasts conseillés

Voir tous les podcasts